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Le rôle de coercition dans la maltraitance conjugale

Le contrôle coercitif est une étape dans le cycle de la violence conjugale.

Souvent, les gens ont du mal à comprendre pourquoi les femmes battues ne s'en vont pas dès la 1ere gifle, mais c'est parce que l'homme maltraitant a déjà effectué un travail de sape sur la confiance en soi de sa compagne, qui consiste à :

1- Dévaloriser constamment sa compagne.

2- Isoler sa compagne de toute source de valorisation possible (amis, famille, collègues). Ce qui implique un travail coercitif pour contrôler les faits et gestes de sa compagne, qui finit par accepter cet isolement pour éviter de "faire des histoires" + parce qu’elle culpabilise + "elle l'aime, il faut le comprendre, il a tant souffert", etc.

Une fois que la compagne est habituée à être rabaissée, la gifle ne sera plus choquante puisqu’elle ne fera plus contradiction avec l’idée d’une valeur personnelle, puisque détruite méthodiquement. Ce qui ne fera donc plus l'objet de protestation, et encore moins de fuite.

En cas de résistance, le mari maltraitant entrera dans ce qu'on appelle la phase de "lune de miel", pour se racheter, pour lui montrer combien il l'aime, pour qu'elle baisse la garde, qu'elle lui "pardonne" (pour éviter de "faire des histoires" + parce qu’elle culpabilise + "elle l'aime, il faut le comprendre, il a tant souffert", etc.) Ce qui contribue à faire perdre tout repère, et à encore moins être capable de réagir.

L’origine de ce processus est l’idée que les femmes sont « quand même un peu inférieures », entretenue par la pornographie, la prostitution, les mains aux fesses, les remarques sexistes, les blagues sexistes « pour rigoler », etc.

Comment y remédier ? Modifier le regard masculin sur le corps des femmes, en comprenant et faisant connaître la dimension invisible du corps.

 
 
 

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